Autor: George POPA

Editura:  Cugetarea

Cod ISSN: 1221-4876, pp. 243-250

Résumé:

Au moment où il commence a créer, Brâncuşi se trouvait à un carrefour: d’une coté, l’oevre d’Auguste Rodin, qui, pratiquement avait épuisé le vocabulaire du figuratif, arrivant jusqu’à l’antisculptural par l’émiettement impressioniste de la formepour exprimer les nuances les plus poussées de la psychologie humaine. D’autre part se trouvait la réaction négatrice – le réfus de la réalité des formes qui ont réussi de capter la vie: le nonfiguratif. Or, ici se trouve l’originalité de la démarche créatrice de Brâncuşi: ayant l’intuition géniale de l’esprit du moment, consistant dans l’insatisfaction de la modernité en ce qui concerne le monde dérivé, l’artiste roumain a compris que cette insstisfaction ne peut pas être guérie par la négation radicale de la réalité de modèle humain, qui este celle des formes, (“où fuir dans la révolte inutile et perverse?” écrivait Mallarmé).

C’est pou cela que Brâncuşi ne se jette pas dans le néant antifiguratif, dans l’antiréel; au contraire, il fait appel à la voie la plus positive: il reste dans la sphère de l’ontologique le plus dense, celle qui est absolute: se retourne au commencement de la Création, vers le Logos primordial, vers les formes-mères éternelles qui concentrent les infinies virtualités, les infinies disponibilités de manifestation, d’évolution vers les formes dérivées qui constituent notre monde périssable. Brâncuşi effectue la réduction du particulier, purifie les formes jusqu’à ce qu’on atteint l’antériorité originaire. En ce sens, Le commencement du monde et le complexe sculptural de Tg. Jiu, surtout la Colonne de l’infini, constituent les plus emblématiques oeuvres de Constantin Brâncuşi.